Les principales tendances régionales en matière de mobilité À la demande de Mobly, Profacts a réalisé une étude de marché sur la mobilité des Belges. Ils ont ainsi évalué l’utilisation que 1 100 mobilistes âgés de 18 à 65 ans font de leur voiture. À l’occasion de la Semaine de la Mobilité, nous vous avons dévoilé une conclusion de cette étude tous les jours sur Facebook. Dans cet article, nous avons rassemblé les principales conclusions de l’étude, et ce, par région :
Bruxelles : la région où tout le monde compte sur les transports publics
Chaque région fait face à un défi différent dans le domaine de la mobilité. Ainsi, à Bruxelles, on utilise moins la voiture que dans les autres régions. À peine 37 % utilisent la voiture quotidiennement, et 19 % maximum une fois par semaine. Ce n’est pas pour rien que les services de partage de voitures (Drivy, Cambio, DriveNow…) sont populaires dans la capitale.
Utilisation quotidienne de la voiture
Ces chiffres sont indissociables de la popularité des transports publics. Plus des deux tiers des Bruxellois utilisent le tram, le bus et le métro. 21 % prennent également le train. À l’avenir, les Bruxellois s’attendent uniquement à une réduction de l’utilisation de la voiture (28 % des sondés). En Flandre, 23 % pensent rouler moins en voiture. En Wallonie, le chiffre est de 16 %.
Les moyens de transport alternatifs les plus populaires
La principale raison pour délaisser la voiture dans l’agglomération bruxelloise (60 %) est l’environnement. 42 % indiquent qu’une voiture coûte trop cher, alors qu’un tiers se dit ennuyé par la difficulté de stationner. Contrairement aux Flamands, seuls ⅕ des Bruxellois indiquent vouloir bouger plus.
Les raisons pour moins rouler en voiture
Flandre : la région où le vélo (électrique) connaît un essor sans pareil
En Flandre, 1 personne sur 2 prend la voiture tous les jours. 15 % indiquent l’utiliser au maximum 1 fois par semaine. Nous observons une claire distinction entre les différentes tranches d’âge : ainsi, 44 % des 18-29 ans prennent la voiture tous les jours. C’est bien moins que pour les deuxième et troisième tranches d’âge.
Utilisation de la voiture par tranche d’âge
Malgré tout, 24 % des Flamands s’attendent à moins circuler en voiture dans le futur. La principale raison à cela est qu’ils souhaitent bouger plus. L’environnement vient en deuxième position, suivi par les considérations économiques (presque un tiers souhaite limiter les coûts liés à l’utilisation de la voiture).
La moitié des Flamands a déjà plus souvent recours au vélo. La montée en puissance du vélo électrique n’est pas encore prise en considération ici. En effet, 13 % utilisent un vélo électrique comme moyen de transport alternatif. Une personne sur 4 prend le train, les autres transports en commun restant quant à eux moins populaires. Quelque 21 % des Flamands prennent le bus, le tram ou le métro. À Bruxelles, on observe la tendance inverse : 70 % y utilisent les transports publics.
Moyens de transport alternatifs
Fait remarquable : les trottinettes (électriques) gagnent en popularité en Flandre. Elles sont surtout utilisées par la deuxième tranche d’âge. Les 18-29 ans prennent plus souvent les transports publics (54 %), alors que ce moyen de transport est le moins populaire chez les 40-49 ans.
Moyens de transport alternatifs par tranche d’âge
Wallonie : là où la voiture règne en maître… pour encore longtemps
En Wallonie, deux personnes sur trois prennent la voiture tous les jours. C’est bien plus qu’en Flandre (50 %) ou à Bruxelles (37 %). Pas besoin de chercher trop loin pour trouver l’explication : les transports publics y sont moins développés. Quant à celui qui voudrait prendre le vélo, il lui faut avoir une bonne condition physique.
Les Wallons ne s’attendent pas réellement à une diminution de l’utilisation qu’ils font de la voiture, ce qui n’est pas réellement une surprise. 77 % ne s’attendent en effet à aucun changement. Dans les autres régions aussi, cette idée est assez répandue :
Évolution personnelle de l’utilisation de la voiture
Un petit pourcentage (16 %) envisage une diminution du recours à la voiture dans le futur. En Wallonie, la principale raison évoquée est l’envie de bouger plus. La question environnementale et les nombreux frais liés à la voiture sont aussi des arguments pour réduire l’utilisation de la voiture.
Contrairement aux autres régions, les moyens de transport alternatifs sont moins populaires en Wallonie. 61 % utilisent uniquement la voiture pour leurs déplacements. La majorité cite quand même le vélo comme alternative future à la voiture. Il est suivi du train, du bus, du tram et du vélo électrique.
Alternative future à la voiture
Conclusion :
La multimodalité s’observe surtout en Flandre et à Bruxelles. Sa mise en œuvre dépend en revanche de chaque région. En Wallonie, la tendance est en revanche moins visible. La mobilité n’est pas universelle et c’est pour cette raison que Mobly continue à rechercher des solutions dans le domaine.
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